Entre les César et les Oscars, Ecran Large décerne ses propres récompenses : les Ecran Large Awards. Au programme : Tom Cruise, Gal Gadot, Marvel et Disney, mais aussi nos propres fautes de goût.
La saison des cérémonies de récompenses bat son plein. Césars, Oscar, BAFTA, Golden Globes… C’est un peu la période de Noël pour le gratin du cinéma américain et français : pendant un mois, il a le droit d’enfourner des kilos de petits fours et des litres de piquette entre deux phrases pleines de bons sentiments. Quelques discours importants et consécrations méritées surnagent au milieu de blagues vaseuses et d’élans d’admiration mal placée.
Comme la rédaction d’Ecran Large a la dalle, elle a décidé de suivre l’exemple et d’organiser sa propre cérémonie de récompenses. Faute d’avoir les moyens de louer l’Olympia, on est resté dans nos bureaux. Et faute de matériel adéquat, on n’a pas retransmis l’évènement. Bon d’accord, on a juste sifflé des bières en écrivant un article. Mais ça n’entache pas la légitimité de nos prestigieux Ecran Large Awards (merci à Mediapart pour l’inspiration sur le titre).
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Cette année, il n’y en avait que pour Le Règne animal, avec ses plus d’un million d’entrées et sa cascade de récompenses. Et comme à chaque fois qu’un film fantastique bien de chez nous rencontre le succès, tout le monde en fait le porte-étendard d’un prétendu renouveau. Tant et si bien qu’il a fallu créer une catégorie pour les nombreux autres longs-métrages du genre, qu’on a – chose rare – tous apprécié, pour des raisons différentes. Mais seul Vermines est parvenu à mettre la quasi-intégralité de la rédaction d’accord (sauf une personne, mais on ne la dénoncera pas). Qui voudrait s’encombrer de 5 César quand on peut obtenir un Large ?
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Eh oui, dans cette catégorie dont l’adjectif “meilleur” décrit bien un niveau d’audace plutôt qu’une qualité intrinsèque au film, Chasse gardée, La Fiancée du Poète et God is a Bullet n’avaient tout simplement aucune chance devant le tour de force accompli par Toledano et Nakache avec Une Année Difficile.
Regard acéré (dans le sens de “pétri de clichés” et de “stigmatisant”) sur les inégalités sociales, cette comédie survoltée (dans le sens de “gênante” et de “arrache à peine un sourire”) s’érige en dernier bastion du véritable humour à la française. Celui qui ne craint pas de rire de tout. Surtout des pauvres qui, après tout, l’ont bien cherché, leur misère. En plus c’est marrant quand ils essayent de survivre et qu’on les juge. Hahahahaha !
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Antoine a au moins une utilité dans l’équipe : quand on n’aime pas un film, on l’envoie en dernier recours ; et quand il n’aime pas un film, on ne prend même pas la peine d’y aller. Ça marche presque à tous les coups, et ça nous fait gagner beaucoup de temps.
C’est également précieux pour entretenir notre meilleur mensonge : évidemment qu’on n’aime rien, mais heureusement qu’Antoine est là pour faire diversion en défendant certains films. Chaque fois que quelqu’un nous attaque à ce sujet, on sort notre arme de persuasion massive : un avis d’Antoine. Et en 2023, il l’a encore prouvé avec Transformers: Rise of the Beasts, film qui a plongé Mathieu dans une courte dépression, mais a récolté un doux 3/5 de la part de notre cosplayer de Shockwave (vous n’avez pas envie de voir les preuves en image). En même temps, on parle de quelqu’un qui pense que Transformers 4 est le meilleur de la saga.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Comment ne pas récompenser le choix le moins logique de l’année ? Alors qu’Anatomie d’une chute semblait le choix le plus évident pour représenter la France aux Oscars avec sa Palme d’or dans la besace et le solide studio NEON pour porter sa campagne hollywoodienne, le comité lui a préféré La Passion de Dodin Bouffant. Et franchement, on n’a rien contre le film en question (au contraire, on l’a adoré à la rédaction, on en parle juste en dessous), mais il ne fallait sans doute pas avoir la lumière à tous les étages pour porter nos espoirs sur lui.
Car oui, finalement, le film français n’a même pas été choisi dans la shortlist finale de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Une bien triste nouvelle dans une année où la France avait enfin de grandes chances de remporter la statuette tant convoitée. Heureusement, l’Académie des Oscars ne s’y est, elle, pas trompée. Le film de Justine Triet est nommé dans six catégories dont meilleur film et meilleure réalisatrice pour cette nouvelle édition, et avec un peu de chance devrait gratter l’Oscar du meilleur scénario original. En voilà un sacré retour du bâton.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Ecran Large a eu du mal à se remettre de La Passion de Dodin Bouffant. Entre Alexandre qui a ressorti la vidéo de Maïté et son ortolan, et Geoffrey qui a redécouvert qu’il était capable d’aimer un film (et la vie), il y a eu un avant et un après. En tout cas, tout le monde a aimé (sauf Judith, mais vu qu’elle défend Crazy Bear, qui l’écoute encore ?), et c’est en partie grâce au cuistot Benoît.
Face à une Juliette Binoche fantastique, l’acteur joue toute la joie et la maladresse de ce Dodin Bouffant qui préfère la compagnie des casseroles et des assiettes à celle des humains (exception faite d’Eugénie). C’est un sacré run pour l’acteur qui sortait de De son vivant, Revoir Paris et Pacifiction, et si même les végétariens de l’équipe valident, c’est qu’il est vraiment le meilleur cuisinier.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
En 2023, Gal Gadot a fait plus de caméos que de films. Et comme le seul film en question qu’elle a tourné est Agent Stone, on préfère encore parler de ses caméos (au moins la durée de la discussion sera proportionnelle à l’intérêt qu’on lui porte). Mieux encore : autant parler de celui qu’elle n’a pas fait dans Shazam 2.
Parce qu’il y a pire que le cerveau malade qui a pris les blagues sur la résurrection de Gisèle au sérieux, il y a celui qui a collé la tronche de Djimon Hounsou sur le corps de Wonder Woman (la doublure, très certainement). Même les responsables des VFX d’Ant-Man 3 et The Flash ne frôlent pas autant le génie du mal. Après, le fait qu’on en ait fait un coussin pour le studio nous met peut-être au même niveau…
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Tous les jours, on nous dit qu’on ne sert à rien. Et à vrai dire, la rédaction est bien au courant des grosses limites de son pouvoir de prescription, à une époque où c’est la promo qui règne en maître sur internet. Mais parfois, les gens se rendent malades quand ils sont d’accord avec nous. Et on se dit qu’on a peut-être quand même un petit impact, à une échelle gastrologique.
Si vous ressentez des symptômes nauséeux à la lecture de l’un de nos articles ou à la vision de l’un de nos faciès d’homme-soja en manque “d’odeur de burnes” (un autre commentaire), n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant, qui saura vous rediriger vers la filmographie de Luc Besson.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Fermez les yeux (même si c’est chiant pour lire) et imaginez-vous être un rédacteur ou une rédactrice d’Ecran Large. Vous êtes obligé.e de commencer votre journée 45 minutes plus tôt, de vous taper 15 minutes de pub avec un son trop fort et d’être entouré.e de personnes qui cherchent de l’or au fond de leur pot (seau ? boîte ? paquet ?) de popcorn. Maintenant, imaginez-vous endurer tout ça juste pour rattraper Blue Beetle… Mais ce n’est pas le simple fait d’y être allé qui vaut à Antoine et Déborah ce prix (imaginaire). C’est d’être revenus à la rédaction sans passer par les urgences.
Nos deux Expendables ont presque eu besoin d’un défibrillateur à la fin de la séance tant celle-ci était d’un ennui mortel (même pas un petit Modok pour relancer l’activité cérébrale). En plus, ils sont restés jusqu’au bout pour une scène post-générique qui n’existe pas. C’est encore plus la loose que quand ils ont dit que Super Mario était “franchement sympathique“.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
YouTube ton univers impitoyable, où chaque choix peut avoir des conséquences dramatiques. En d’autres termes : si une vidéo se plante, celles qui suivront en pâtiront. Autant dire que sans Mathieu, la chaîne d’Ecran Large serait déjà en concurrence avec celle de Squeezie. C’est un peu le Sony’s Spider-Man Universe du YouTube game et sa vidéo sur Spy Kids: Armageddon est un peu son Madame Web. Si lui préfère le terme “d’avant-gardisme incompris”, on peut parler de sabotage, surtout quand le vrai sujet de l’analyse est “vos mioches sont-ils trop cons pour comprendre un film ? » Peut-être ce palmarès lui fera passer la barre des 20 000 vues, même si personne n’y croit vraiment.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
La beauté du cinéma, c’est l’espoir. L’espoir de découvrir de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, et parfois même de nouveaux chefs-d’œuvre au détour d’une salle obscure. L’espoir fait vivre cet art ô combien noble, ainsi que son public et ses critiques. Voilà pourquoi, quand un tel espoir est brisé, piétiné avec entrain au point de faire perdre la foi en les dieux frères Lumière, il faut saluer la performance.
C’est ainsi que 65 – La Terre d’avant (avec ses dinosaures aussi rares que mal conçus, son twist potentiellement génial révélé dès le titre, son Adam Driver qui s’emmerde, sa dynamique de personnages terriblement niaise…) mérite bien ses lauriers de la pire désillusion de l’année. Un grand bravo à lui !
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Signe avant-coureur d’un été de blockbusters assez catastrophique en terme de box-office, le gratin d’Hollywood a sorti ses meilleures mièvreries d’enterrement pour valoriser les cadavres vivants de leurs collègues. The Flash a été particulièrement concerné en étant vanté des mois avant sa sortie comme un chef-d’oeuvre. Seule hypothèse valide de notre côté : les concernés ont cru voir une version de travail aux VFX non-terminés (de toute façon, c’est ce qu’on croit en voyant les bébés en CGI de l’intro).
En tout cas, Tom Cruise n’a pas seulement dit que l’horreur d’Andy Muschetti était “le film dont on a(vait) besoin en ce moment” (peut-être qu’on mérite tous de mourir), il a carrément appelé le réalisateur pour le féliciter. On espère au moins qu’il a pris le temps de lui vanter par téléphone les bienfaits de la scientologie, et qu’ils se sont rappelés quelques mois plus tard pour pleurer ensemble sur les crashs respectifs de The Flash et de Mission : Impossible 7.
Sont nommés :
Et le gagnant est :
Le métier de monteur vidéo pour Ecran Large est parfois ingrat. On se fait spoiler les films lors des critiques à chaud, on doit aider à trouver des jeux de mots pourris pour l’ardoise en arrière-plan, et il faut composer avec les egos démesurés de cette rédaction de divas (surtout Mathieu). Fort heureusement, il y a quelques opportunités de vengeance, comme avec cette miniature pour la foire aux questions des 100 000 abonnés de la chaîne YouTube, sublimée par cette suite de têtes flottantes. Les trognes sont impayables, et les coiffures discutables de l’équipe se retrouvent détourrées du “mieux” possible (Judith s’est transformée pour l’occasion en boomerang, jolie performance). On a ce qu’on mérite.
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